Et un nouveau au compteur !
La Saison Trois tant attendue ! Toute fraîche du mois de mai !
Et un nouveau au compteur !
La Saison Trois tant attendue ! Toute fraîche du mois de mai !
La page Agenda a été mise à jour.
Les prochaines dates où nous pourrons nous rencontrer sont affichées. Les liens vers les manifestations vous permettront d’avoir toutes les informations pratiques (horaires, plan, tarifs : la plupart des manifestations étant gratuites d’accès).
A très bientôt
interludes qui remplissaient une pièce de théâtre comme une “farce” pouvait le faire pour une viande ou une volaille. Le mot d’une richesse évocatrice certaine s’imposa avec le succès que l’on sait même si, sans être tombé en complète désuétude, il sonne un brin surrané.
C’est pourtant le terme approprié pour qualifier ces deux intermèdes de petit guignol qui en plein temps de l’avent sont venus rythmer le drame politique qui se jouait en direct sur la scène de ce pays à la laicité si lamentablement revendiquée en plein temps de Noël. Les deux farces de la COP21 et des élections régionales n’auront pas démérité dans le registre comique troupier au pathos ficelé gros comme une corde de pendu. Le réveil de la farce des régionales aura au moins eu le mérite d’attirer plus de spectateurs en deux dimanches dans les urnes que le septième opus tant attendu de la fameuse saga passée sous pavillon de la souris aux grandes oreilles. Mais fi de spectacle. Les représentations sont terminées. Nous voici en janvier, ses frimas enfin au rendez-vous, ses chiens qui aboient mollement au loin, ses chats qui ronronnent et ses souris qui dans les caves de certaines mairies du Nord ont bien de quoi chicoter joyeusement en se gavant de bulletins socialistes lâchement abandonnés entre deux tours.
La trêve est finie. Calez bien vos imaginations au risque d’en rendre indigestes les quelques miettes abandonnées des récentes galettes. Rentrez chez vous ! Gardez vos voeux et vos résolutions minables de militants désabusés, de laïcards post depressifs. Deux mille seize n’aura pas lieu. Seul deux mille dix sept compte !
Deux mille dix sept et son calendrier. Son évènement majeur. Cette aberration constitutionnelle, cette gangrène de la vie politique de la nation, ce furoncle sur le cul de la république qui, tous les cinq ans, voit se jouer un drame qui nous ramène aux temps salement réactionnaires de la féodalité. J’ai fait un rêve comme disait l’autre. Un rêve particulièrement éprouvant. C’était le lendemain de ce drame terrible de novembre. J’ai révé qu’un chef d’état faisait admettre à un congrès réuni la necessité de privilégier le temps long de la réflexion et de l’intelligence au temps court de l’émotion sans pour autant négliger ce dernier. J’ai rêvé d’un chef revendiquant justement l’intelligence comme seule bataille à mener.
Soudain il devenait possible de faire du pédagogique à l’échelle d’une nation et de repousser cette élection mal bricolée en surmontant les incompréhensions et en anesthésiant les fausses peurs et les délires de tous bords, surtout les extrêmes et de toutes couleurs. Puis l’euphorie du rêve a tourné au cauchemar quand une bande de farceurs tous labellisés énarques ont compris qu’ils pouvaient perdre cette élection mais gagner la prochaine, la grande, l’indispensable, celle qui verrait leur chef en bonne position de garder son fauteuil d’homme providentiel. Le plus éprouvant était, au réveil, de réaliser que cette farce était bien réelle.
Il y aura comme à l’accoutumée dessins originaux, livres cartes, posters et volumes.sans oublier le traditionnel café offert à ceux qui le désirent.
Il me semble que c’est au seul prix de la démonstration et du partage de cette joie de vivre décomplexée, ici et maintenant, que nous deviendrons autant politiquement crédibles qu’électoralement représentables. C’est bien le but n’est ce pas ? Sinon à quoi bon toute cette agitation et cette passion sans cesse affichées ? Que ce soit le discours d’un dessinateur né et ayant grandi à Nancy et vivant en Alsace depuis quarante ans devrait prouver que le scénario du “socialement désirable” reste possible, non ? Mais je me trouve bien prosélyte et bavard aussi vous ais-je fait un petit dessin au cas où mes mots vous seraient trop pesants.
Mais je me répète : NI PHILIPPE, NI PHILIPPOT !
C’est bien simple, vous allez pouvoir transformer vos caisses à savon en langage SMS… on imagine le pire ! On ne devrait jamais partir en vacances et confier le discours de rentrée au stagiaire de sciences-po même s’il vous a été chaudement recommandé par un proche. Pour peu que les moitiés d’intelligences qui ont élu domicile à l’Hôtel de la Région Alsace aient vent de cette idée brillante, on va se la retrouver en copier-coller sur le programme électoral des tauliers locaux.
Pour m’être prêté à cet exercice lors de mon temps en cours préparatoire, je garde un souvenir très intense de l’une de ces petites chansons que nous avions présenté à la parentée . C’était “sur le pont du nord” . Cette terrible petite ritournelle où une jeune fille désobéissante allait danser et périssait. L’effet moralisateur en était redoutablement efficace. Aussi en ais je gardé, après toutes ces répétitions passées à chanter le “sort des enfants obstinés” qu’il ne fallait pas être de ces enfants-là si on ne voulait pas connaître le même destin tragique. Merci la République. Je parierais fort que l’actuel Président du Conseil Régional d’Alsace n’a jamais eu, quoiqu’appartenant à la même génération, la chance de vivre de telle petite expérience si formatrice. Sinon, après toutes ces années passées à aller danser avec des cavaliers parisiens plus douteux et exécrables les uns que les autres, il ne s’obstinerait pas à aller plastronner comme si de rien n’était en vue des deux danses du grand bal de décembre, où il a bien l’intention de briller. Les deux danses du six et du treize décembre seront le bal de trop pour ces grands enfants qui s’obstinent à nier la réalité d’une Alsace qu’ils ont laissé filer à la dérive. Car il y a de fortes chances que ce soit le grand bal des débutantes bleu marine. Ce n’est ni agréable ni réjouissant. C’est tout simplement pathétique et insupportable. Autant j’aime le bleu dans mes dessins, autant j’abhorre cette tonalité bleu marine virant vers le brun dans le paysage politique de nos provinces. Mes préférences iront au rouge et au blanc. Qui se dit, pour ceux qui auraient un train culturel de retard ” rot un’ wiss” en alsacien qui est, faut-il le rappeller à ceux qui n’ont carrément jamais pris le train, la langue originelle de cette entité historique et géographique qu’est l’Alsace.
Philippe Richert pourra bien ressortir ses beaux souliers de ministre et son beau chapeau agrandi entre temps pour cause d’enflure du melon, il n’échappera pas à la malédiction d’Adèle où l’on voit, à la deuxième danse, le pont s’écrouler.
Je ne suis pas spécialiste en parémiologie, j’aime juste collecter les divers proverbes ça et là, issus de la mémoire des différentes sagesses populaires.
On va pouvoir en créer un pour l’occasion : “quand tu passes la nuit à danser avec le diable et qu’au réveil tu as plus mal au cul qu’aux pieds, c’est tout simplement qu’il t’a baisé. ” C’est bien connu, le diable qui n’a aucune orientation sexuelle est exclusivement sodomite.
Au matin du quatorze décembre, jour de la fête de la sainte patronne de l’Alsace, il sera bien trop tard pour se plaindre d’avoir mal au derrière. Les cloches d’Alsace sonneront pour la famille atterrée que Philippe/Adèle est politiquement mort et enterré, et toute la clique des larbins découvrira, bien tard, “le sort des enfants obstinés“.
mais j’ai plein de textes et de dessins de prêts pour la rentrée…qui va être fracassante…
en attendant, vous pourrez venir me voir sur quelques manifestations, ce n’est pas la chaleur qui va nous empêcher de nous voir non ? Toutes les dates au fur et à mesure sur la page “agenda”.
profitez du soleil et à très vite !
Est-il besoin de commenter l’article complaisant du jour dans le tract néo libéral local, où on nous justifie les futures dépenses de l’extension de l’hémicycle de la place Zeller par la tenue obligatoire de la séance d’ouverture du conseil régional de la grande région, pour en même temps nous expliquer que la structure du conseil régional de Lorraine a la capacité nécessaire d’ores et déjà pour accueillir les cent soixante-neuf élus…. Aussi pourquoi dépenser l’argent public sachant que le siège ne sera pas en Alsace ?
Allez, venez donc passer un bon moment en compagnie d’ artistes locaux ce dimanche à Sélestat près de l’église sainte Foy… On y parlera de singeries et de bananes.