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Manu le Charlot manquant
Pour le reste, respect à Wolinski qui, lui, ne va pas faire un caca nerveux pour que la légion d’honneur lui soit remise par le chef de l’état, à l’Elysée. Comment peut-on avoir tant de talent et être si décalé?…. Got vertami! (Ungerer)
ET BIEN SÛR TOUS CES DESSINS, ET D’AUTRES PIRE ENCORE, CE DIMANCHE à LA STUB DES DEUX ETANGS à HEILIGENBERG POUR LA FÊTE DE LA TOTSCHE !!
Comme son nom l’indique
Les rédactions du Figaro et de Libération ont tellement d’imagination qu’elles ont du se téléphoner pour décider d’afficher une “Une ” au titre commun suite à la démission du gouvernement de Valls. Un telescopage de cette ampleur sur une information de cette importance ; on croit rêver…
Côté pages intérieures on ne fait pas mieux avec une anecdote sur la passion commune napoléonienne de Jean Vincent Placé et Aymery de Montesquiou déjà relatée dans le Magazine du Monde de ce week-end consacré aux collectionneurs de l’Histoire que Hegel avait vu passer à cheval…
Quelque part ça m’émeut de savoir qu’on s’essuie tous le derrière avec le même P.Q …. C’est sacrément plus fédérateur nationalement qu’une équipe de France de football qui ne gagne rien….non ?
Louis, Elvis et Marie
L’écureuil, la Vierge et Elvis
L’écureuil n’est pas né qui plantera le gland qui donnera le chêne duquel le menuisier tirera un lit dans le mitan duquel un couple concevra la blonde enfant qui l’âge venu pourra prétendre signer un bail de cinq ans reconductible comme locataire du palais de l’Elysée. Peur et cul, les traditionnelles revues de presse de l’été. Quelle différence y a-t-il entre le front national et le sexe ? Aucune bien sûr. Ils sont tous les deux du même marronnier dressé dans la cour de récréation des médias nationaux qui, une fois la couverture obligatoire de la crétinisation footbalistique passée, n’a plus que du faux cul et de la fausse peur à vendre à longueur de magazine. A qui vendre cette fausse littérature si ce n’est à de faux lecteurs qui par ailleurs ont oublié qu’ils sont de vrais électeurs pour la bonne et unique raison que, si ils ne lisaient pas n’importe quoi ils n’éliraient pas n’importe qui. Ils sont pourtant là les vrais électeurs amnésiques, les vraies aoutiennes embikinisées en compagnie de leurs vrais aoutiens en tenue de vacance fatalement décontractée sur des plages logiquement désirées après onze mois de boulot à la con au service de la joyeuse bande des copains du Medef. Lesquels profitant de la pause estivale vont nous faire croire qu’ils n’arrêtent pas de bosser, eux, et retournent à l’école en organisant leur concours annuel de blagues patronales récurentes sous forme d’université d’été qu’une horde de larbins serviles, la laisse du clébard de garde accrédité autour du cou, ne manqueront pas de venir présenter comme l’incontournable évènement du moment. A la rôtisserie les poulets ! Prenez des forces, prenez de la couleur ! Vous en aurez besoin, car à part la rubrique météo qui n’ose plus prévoir quoi que ce soit, tout le monde s’accorde sur la température prévue pour la rentrée qui risque de briser des records en celsus. C’est assurément de température sociale dont il s’agit ici. Vous l’aviez bien compris. Il ne faut pas confondre baromètre et thermomètre qui sont deux instruments de mesure fort distincts l’un de l’autre. Encore que. J’ai bien l’impression que tant dans la chambre que dans la rue, au final on l’aura tous dans le cul ! Profitez bien. Il ne va pas se passer grand chose jusqu’au quinze août et il faut être sacrément mal dans sa peau pour revendiquer une normalité comme caractère essentiel de sa fonction de président et ne même pas s’octroyer une petite dizaine au bord de la mer. Bien tranquille. Loin de la confusion des genres et des querelles… On est tranquilles jusqu’au quinze août. La journée la plus mortelle de l’année où l’on choisira, selon que l’on appartienne à l’Eglise catholique romaine ou que l’on soit membre de la sainte église du rock’n roll, de célebrer la montée au ciel de la Vierge ou celle d’Elvis.
Richert, l’ambulance et la barbe à papa
Car, après le feuilleton grotesque du maroquin de ministre invisible misérablement concédé comme au dernier des va-nu-pieds ayant mendié une miette de célébrité, après le fiasco du referendum sur le Conseil unique, la comédie de la réforme territoriale vire à la pantalonnade et laisse les alsaciens médusés de découvrir qu’ils ont confiés les clefs de la boutique à une girouette en costume de clown. Pétitionner, certes. Mais à quoi bon ? La pétition initiée par Rottner recueillerait-elle un million de signataires que les autistes qui cachetonnent, gravitent et pantouflent dans la sphère d’incompétence qu’est devenue l’hôtel de la région Alsace ne changeraient pas le cap d’un dixième de degré.
Le destin de Philippe Richert tient en trois syllabes : DE-MI-SSION. Et il doit être imposé en partage à toute la clique de demi-mous et trois quarts pseudos politicards que compte la région et qui depuis trop longtemps vont à la soupe parisienne dès que les maîtres agitent la clochette.
Valls non seulement se fout de nos élus mais il les méprise. Sa majorité leur coupe la parole à l’assemblée nationale, son opposition non seulement ne s’en émeut pas mais en rigole, trop contente de faire oublier ses embrouilles claniques, et lorsque j’interpelle le député de ma circonscription sur ce scandale au sein de l’hémicycle, il a certes la politesse élémentaire de me répondre mais sa réponse est d’un politiquement correct si convenu que c’en est à désespérer de la démocratie. Si mollement correct. Tout comme la tribune de Rottner dans “l’ami hebdo” de cette semaine, avec ses accents faussement humbles d’appel au consensus et au bon sens. Valls se fout de vous, de votre bon sens offusqué, de votre région. Il ne sait même pas que vous existez ! Il ne bougera que lorsqu’il réalisera qu’en face de lui se trouvent des hommes et des femmes farouchement décidés, à même de contrecarrer ses plus hautes ambitions depuis longtemps clairement affichées.
Aussi procédera-t-il comme tout ambitieux : il commencera à écouter et à respecter. Cette règle est valable pour toute la bande d’énarques de tous bords, hollandais et autres qui se foutent de l’Alsace comme de la première paire de nichons qu’ils ont bien pu pelotter sous un pull. Vous avez bien lu pelotter, pas palper. Pelotter n’est pas palper mes chéris, car pour ce qui est de palper, ça palpe un énarque! Mais ça pelotte-il pour autant, en dehors de la laine pour les filles et du pays basque pour les garçons ? Finie la trêve, finies les politesses, finies les drôleries !
Il y a des ambulances sur lesquelles il ne faut pas se poser de questions encombrantes et tirer sans hésitation, l’ambulance Richert est de celles là !
Les quatre pneus sont crevés, le réservoir est vide et le conducteur, à moitié ivre, n’a plus de points à son permis. Aussi la victime n’a t-elle aucune chance d’arriver aux urgences… Chirac avait bien raison de dire que la greffe de couilles ne prendrait jamais dans ce pays faute de donneur ! En avoir aujourd’hui serait, tous bords confondus, mettre en minorité l’éxecutif de cette région et le démissionner en faisant de la place pour ce que l’Alsace compte de vraies forces vives uniquement préocupées de l’avenir de leurs concitoyens et non de leurs carrières.
Il faut dégager Richert et toute sa clique avec autant de détermination que met cette petite fille finlandaise à ingurgiter son immense barbe à papa sur le ferry qui nous mène du vieux Stockholm à une île proche en cette magnifique journée de juillet où je n’arrive pas à ne pas penser à ce qui se passe en Alsace.
Sais-tu comment on dit barbe à papa en finnois Philippe ? C’est bien ce que je pensais, tu ne sais pas grand chose en somme…
En fait tu devrais prendre des vacances. De vraies, d’authentiques et de très longues vacances. Offrir une barbe à papa à un de tes petits enfants et profiter de ce bonheur rare qu’est le sourire d’un enfant qu’une simple friandise rend heureux. Tu devrais partir, et ne jamais revenir.
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ON S’EN CONTREFOUT : Alors qu’un enfant meurt de faim toutes les six secondes dans le monde, Buckingham Palace expose les jouets de leurs majestés quand elles n’étaient (déjà) que de sales petits têtards pourris de cadeaux somptueux afin , dixit le commissaire de l’exposition, ” de révéler leurs points communs avec tous les autres enfants”… Et dire que ces gens là ont coupé la tête d’un monarque cent ans avant nous…
ON S’EN MEGACONTREFOUT : Les pauvres chéris qui nous gouvernent auront pour la première fois moins de quinze jours de vacances … ah bon… parce qu’ils travaillent le reste de l’année ?
P.S : Pour ceux d’entre-vous que ça intéresse de savoir comment on dit barbe à papa en finnois, je suis à Barr, ce dimanche, rue des Arts.
Sagesse africaine
A quoi ça tient la démocratie quand même…. Même notre guide suprême local, lors de la dernière séance de la communauté de communes, a du rappeller à l’ordre certains élus un peu trop préocuppés du sort de l’équipe de France pendant la séance… Du moins c’est ce que j’en ai retenu à la lecture du compte rendu dans le tract local.
Demain vendredi je serai l’après midi au marché de montagne de Saales : produits bio et belle ambiance avec au programme digressions et états d’âme sur la réforme. Pas celle de Luther non, bien sûr, celle de Valls.
Pendant ce temps-là
Rendez-vous demain !
Demain à strasbourg a lieu la grande manif contre la fusion de l’Alsace et de la Lorraine dans le cadre de la réforme territoriale ! Alors avant ou après, je vous donne rendez-vous à la galerie du même nom, place d’Austerlitz à strasbourg, de 10h à 19h ! Pour échanger, discuter, argumenter autour de mes dessins et livres.
Les derniers indiens
“Quand les derniers jongleurs auront ramassé leurs balles
Les derniers poètes abandonné leurs feuilles
Les derniers dessinateurs jeté leurs crayons au feu
Les derniers batelleurs remisé leurs costumes d’Arlequin
Les derniers musiciens brisé leurs instruments
Et les derniers chanteurs perdu leurs voix
Vous irez demander à Gattaz de vous faire rêver,
face à la saloperie d’écran qu’il vous aura légué,
en ingurgitant la bouffe de merde que vous aurez méritée
Alors viendra le temps où vous ne pourrez même plus donner du temps au temps.”