Le monde du livre a en commun avec celui de la politique d’être régi par la même règle des crétins incompétents. A ceci près qu’elle devient incommensurable. Un livre est comme une loi. Pour qu’il arrive sur votre table, il faut qu’un premier crétin en ait eu l’idée (c’est l’auteur ou l’auteure), qu’un deuxième crétin le parcoure rapidement en suspectant le pognon qu’il va faire avec et le mette en chantier (c’est l’éditeur). Puis un plus grand nombre de crétins, qui doivent bien payer leurs charges pour pouvoir vous proposer de vrais ouvrages, vont le mettre en vitrine (ce sont les libraires), pour qu’un nombre exponentiel de crétins l’achètent sans jamais avoir l’intention de le lire, tout cela parce que quelques hyper crétins dont c’est pourtant le métier de lire ne voudront pas louper le train de la modernité en ayant peur de ne pas en avoir parlé sans avoir pris le temps de le lire.
Il faut plaindre Valerie Trierweiler qui doit sans doute encore aimer le pauvre homme qui dirige ce pays, pour vouloir à ce point se faire détester, malheureuse qu’elle est de ne plus pouvoir être aimée. Face à tous les collabos de la post modernité qui vous trouveront mille raisons de lire cet objet salement identifié, il vous faut invoquer la seule et unique raison de ne pas le lire. En effet, le pauvre ouvrage de Madame Trirweiller ne doit en aucun cas être lu parce que ce n’est tout simplement pas de la littérature. Point.
Le chomâge a explosé, le budget est à la dérive, la dette est colossale et la France, qui a encore loupé la coupe du monde de football, va aller se changer les idées en allant jetter un coup d’oeil sur les moquettes de l’Elysée. La vraie pornographie. Celle dont parlait le père Baudrillard à propos du plus visible que le visible…