C’est jeudi . Le moment est mal venu pour envenimer le débat dans des considérations plus ou moins hasardeuses avec plus ou moins de mauvaise foi sur le bien fondé de l’audiovisuel du service public. Le jeudi pour ceux d’entre nous qui ont eu la chance de naître avant la Cinquième République était le jour de repos hebdomadaire des jeunes gens en état d’être scolarisés. C’était aussi le jour des trente minutes attendues du “cavalier qui surgissait lors de la nuit courant vers l’aventure au galop et signant son nom à la pointe de l’épée” programmées en milieu d’après midi , avec le goûter mais attention , après avoir fait les devoirs . On ne va pas pleurer sur une époque où les accents de la musique royale ponctuaient l’ouverture et la fermeture du service public avec un premier ministre qui pouvait s’adresser en direct aux Français dans une mise en scène quasi soviétique et où l’essentiel des échanges le matin chez les différents commerçants se concentrait sur les rebondissement de la vie et les déboires d’un marinier incarné par christian Barbier . On pourrait pour mieux comprendre l’évolution aller encore plus loin que Gabor dans sa loi ( qui n’est pas à proprement parler une loi mais plutôt une maxime) et prétendre que “si il s’avère possible qu’une situation pourrie puisse pourrir un peu plus alors elle pourrira” mais là ça deviendrait triste à pleurer. Qui pleure d’ailleurs ? Pas moi… Mais peut-être cette brave dame , il y a fort longtemps , alors que jeune père je m’interrogeais en réunion de parents d’élèves sur les dangers potentiels de l’appareil de télévision , m’avait répondu sur un ton moqueur et rassurant “moi monsieur je fais confiance aux thérapeutes du futur “.
> Mais tout ça ne nous ramènera pas Sigismund …oui, ce n’est qu’après qu’il s’est fait appeler Sigmund. C’est la souris qui me l’a appris en avouant avoir chicoté autour d’un vieil exemplaire d’un magazine littéraire.