Enfin le train des trois grands rois partis en voyage est arrivé à quai.
Remercions le lobby des pâtissiers grâce auquel on peut encore appeler une galette des rois par son nom sans avoir à redouter la censure de la police de la pensée laïcarde.Alors célébrons et réjouissons nous que nos enfants et petits enfants puissent encore aller sous la table pour désigner le chanceux ou la chanceuse qui aura la part contenant la précieuse fève.Eh oui, pour une fois je suis dans les temps comme dirait la grenouille.Il importe de faire court aussi me limiterais-je à ce seul billet en janvier, dont le calendrier des célébrations promet d’être chargé sans m’étendre sur le triste anniversaire de la communauté des dessinateurs endeuillés. De tout cela je ne parle plus qu’en privé lorsque l’on vient me rendre visite et voir les dessins dont le champ d’irrévérence rétrécit comme peau de chagrin. Quelques dessins du temps où tout n’était pas prétexte à s’offusquer et à se faire agresser.Et bien sûr meilleurs vœux à tous qui régulièrement m’accompagnez sans jamais recourir à l’invective.