Il serait grand temps de songer à reconsidérer la vie de ce pays et du reste des pays sous un angle autre que celui de la foutue irrrémédiable croissance…
Quand on les voit regarder leurs indices à coup de zéros derrière les virgules qui trahiraient les frémissements d’une reprise, on se prend à penser à l’archétype du vieil oncle nonagenaire qui fait la honte dans les réunions de familles en ne parlant que de sexe, en se marrant à gorge déployée… tout en sachant que tout ça est bien derrière lui… Vous pouvez bouffer tout le viagra que vous voulez rien n’y fera… C’est l’imagination et le désir qui transforment le spaghetti mou en corde magique des mille et une nuits qui se dresse au son de la musique enivrante d’une Sheherazade à la sensualité pas du tout virtuelle…
Honnêtement, y a-t-il quelque chose pour faire mouiller les pekins moyens dans les promesses de ces derniers mois…? C’est à qui la raménera le plus fort pour faire savoir qu’il a la plus grosse, mais au bout du compte dans les chaumières ?
C’est le règne du tout mou qui tel un lierre a tout envahi…
Il va falloir se resigner à l’accepter : hors la décroissance point de salut.
Aussi rien que s’habituer à prononcer le mot peut-il consister en un premier pas salutaire… Pour en savoir un peu plus et mourir moins idiot, on peut aussi lire l’excellent mensuel qui affiche ce programme en titre. Ce qui se fait de mieux en écologie politique donc en écologie tout court et qui fête ce mois-ci son centième numéro.
Bon dimanche, et à lundi