Bonnes nouvelles et mauvaises nouvelles
J’ai toujours eu un faible pour les good news bad news jokes. (désolé pour le présent anglicisme, mais la langue française n’aurait pas la même évocation).
Il y a donc des bonnes nouvelles : le président revendiqué de l’UMP sait lire. Mais pas d’énervement hein, il commence par des choses faciles….Il a tellement aimé l’album des éditions du rouergue qu’il en a parlé en direct, à la télévision, devant la bande habituelle d’inutiles patentés qui ont tout de suite balancé ça sur les réseaux, lesquels se sont chargés de relayer l’info et de permettre à des copains auteurs-illustrateurs de gagner plus de fric (on l’espère) en un week-end que en deux ans que le titre était sorti.
Merci Coppé. Il y a des mauvaises nouvelles (pour lui) : Coppé ne sait pas compter. Il reste plus de mille jours jusqu’ au moment magique attendu par toute la classe politique française qui la voit décider qui sera le gros inutile et incapable qui passera les cinq prochaines années à ne pas tenir les promesses qu’il aura faites à un peuple décidément vraiment dans l’incapacité historique de prendre son destin en mains. Coppé ne sera pas celui là. Il a tout faux dans ses calculs, surtout les électoraux. Car un petit pain au chocolat que l’on additionne à un couteau suisse et à un livre pour enfants ne feront jamais un programme électoral ; tout au plus un petit remue ménage au sein de quelques appareils qui l’auront oublié au matin, comme on oublie un mal de tête après une soirée arrosée.
Aujourd’hui c’est la fête des gens qui s’aiment et je m’emmerde à faire trois dessins sur un gars que je n’aime pas… je me demande si je devrais pas consulter…
Y a pas le feu au laaaaac !
Tintin actionnaire reporter
Un léger décalage
Vial victime ordinaire du zèle ordinaire
Sérendipité
Pour tout connaître sur les effets que le syndrome du hasard heureux pourrait avoir sur un président normal, on peut lire l’intelligent ouvrage qui vient de paraître : “La sérendipité” de Danièle Borcier et Pek Van Andel. C’est aux éditions Hermann et ça coûte trente euros chez votre libraire, si vous avez le bonheur de vivre en dehors de l’axe Strasbourg – Saint-Dié-des-Vosges, où il n’y a plus de librairie pour une population qui somme toute est loin d’être négligeable. Vos élus s’en foutent ! Un lecteur n’a d’intérêt que lorsqu’il se transforme en électeur. Mais prenons garde que le bien connu “Dis moi ce que tu lis, je te dirai qui tu élis” ne devienne, faute d’accès au livre, ce qui fatalement découle du désert culturel : la désertion des bureaux de vote.