Tout va bien?

On serait en 1972, Godard et son complice Gorin auraient réussi à convaincre des producteurs naïfs ( jean Pierre Rassam en fait) qu’il n’y aurait aucun risque à mettre de l’argent dans un film réunissant l’immense star consacrée du cinéma pompidolien qu’était Yves Montand et la passionaria hollywoodienne anti  guerre au Vietnam  tout auréolée de son oscar dans klute qu’était Jane Fonda. Tout va bien, le titre du film était projeté au cinéma Majestic, une salle sans âme du centre ville de la cité des ducs de Lorraine. Ce n’est pas le mépris, encore que Jane n’ait rien à envier, anatomiquement parlant bien sûr , à la Brigitte nationale. Pour le reste on est assez d’accord pour admettre que les actrices ayant partagé la vie de Roger Vadim n’ont pas toutes eu le même bonheur à l’écran. Cela dit godard ne peut s’empêcher de s’épancher sur la beauté des formes de son actrice en les énumérant tout en filmant un couple en crise dans une société française elle même déjà en crise, avec en bande son le nanar de Stone et Charden nous susurrant joyeusement que le reste n’a pas d’importance puisqu’il y a du soleil sur la France. Cinquante deux ans ont passé comme un charme. Le thermomètre est là pour attester qu’il y a pléthore de soleil et l’inflation confirme qu’il n’y a pas grand chose qui reste  quand on a réglé les quelques menus besoins qui ont un tant soit peu d’importance. Pour ce qui est de la production cinématographique, j’aurais du mal à me prononcer ayant depuis longtemps déserté les salles obscures. Mais ça m’étonnerait qu’un réalisateur se risque à jouer les Jean-Luc sans crainte de la vindicte implacable des réseaux. Où va-t- on je vous le demande si le moindre Orson ne peut plus demander à sa Rita de muse de couper sa rousseur flamboyante, un pauvre Nicholas se transir d’amour pour sa Joan sur fond de nuit américaine, ou Le Père François disparaitre du plateau pour aller tourner un plan séquence au georges V avec Jacqueline ( c’est pas moi qui le dit c’est encore Jean-Luc )  Il nous reste le dessin qu’on peut venir voir en représentation au village du Livre, toujours en Lorraine samedi et dimanche prochain où une quinzaine de dessinateurs seront en dédicace. Il y aura du soleil et on pourra échanger sur quelques petites choses sans importance comme la bande dessinée, le dessin, le cinéma, la censure,  la vie quoi…

Le plus beau métier du monde à Barr!

Dimanche 11 juin c’est la traditionnelle Rue des Arts à Barr. Chaque édition voit plus d’une cinquantaine d’artistes exposer leurs œuvres et rencontrer un public toujours sympathique et fidèle qui aime leur rappeler qu’ils en ont bien de la chance de faire ce qu’ils aiment, sans pouvoir toutefois ne pouvoir s’empêcher de s’inquiéter de savoir si à part ça ils en ont un vrai  de métier.J’y serai bien sûr comme d’habitude au début de la rue (ou à la fin suivant l’entrée que l’on choisit) aussi peut on difficilement me manquer car je suis en face du marchand de glaces qui, lui,  a bien de la chance de faire ce que les gens aiment !.Comme l’affiche en titre le superbe ouvrage que le Verger éditeur/Ebra m’a fait l’honneur d’éditer : ” on a la vie qu’on se fait…! ” (64 pages , dix euros). Le plus beau métier du monde est comme la vue  d’une fille en bikini, c’est bon pour le moral mais ça ne remplit pas le tiroir caisse ni l’assiette (pas plus que le lit d’ailleurs mais ça c’est un autre sujet). Aussi cela serait-il bienvenu que vous passiez nous dire bonjour,  en voisin, en touriste, en mécène?  En sacrifiant un petit moment d’autant plus que ce sera la saint Barnabé et comme ne manque jamais de me le rappeler ma sainte femme de mère chaque année, le 11 juin 1956 il faisait si froid que la maternité de Laxou (Meurthe et Moselle) a rallumé le chauffage !. Ceux d’entre vous qui sont des fortiches en calcul mental auront brillamment déduit que c’est le jour où j’entrerai dans ma soixante huitième année. La météorologie étant tout sauf une science exacte je me moque pas mal du temps qu’il fera à la saint Médard ou d’espérer que si il pleut Barnabé lui casse le nez comme disaient les vieux à une époque où on écoutait les vieux sans avoir besoin d’aller vérifier sur une saleté d’application l’évolution du temps toutes les deux minutes. Je me paierai de toute façon un cornet de glaces.  Avec trois boules s’il vous plaît à moins que le public fidèle que je chéri depuis toujours  ait pitié d’une vieille épave de dessinateur accrochée à son crayon et lui fasse la triple aumône d’un cornet parfumé vanille,  fraise et chocolat… 

Floride-Alsace, même merde parfum différent

Une enseignante de Tallahassee en Floride a été virée pour avoir montré des représentations du David de Michel Ange. Pas étonnant dans un état que W. C. fields moquait déjà dans les années quarante du siècle dernier en disant   “Florida is a nice place to grow… when you are an  orange ” (Désolé mais ça perd à la traduction). D’abord on croit à un poisson d’avril, un truc du genre Elisabeth Borne démissionne ou Darmanin pose nu dans Tétu ( c’est pas Darmanin c’est Marlène Schiappa et c’est dans Playboy et d’abord elle pose en robe blanche. Pas de bol.) Ben non, c’est  tristement vrai et les musées de Florence ont beau répliquer en dénonçant l’ignorance pitoyable, c’est malheureusement vrai. Et nous dans tout ça? Pas de panique jeunes gens, les moins jeunes non plus d’ailleurs, nous depuis le temps qu’on y allait tout droit dans le mur ben on se rend compte qu’on est rentrés en plein dedans. Impact.  Sinon à chaque expo amateur et professionnelle en Alsace comme ailleurs il n’y aurait pas l’incontournable comité d’organisation  à demander à tel artiste ou à tel autre de ne pas exposer son oeuvre ou d’en “couper” (sic) la partie susceptible de heurter la sensibilité des pauvres bambins qui pour un pourcentage hallucinant d’entre eux ont déjà regardé des contenus pornographiques sur le merveilleux matériel fourni par la région Grand-Est, si fière de revendiquer sa marche forcée vers le 4.0…( quelqu’un pourrait m’expliquer ces nominations d’ailleurs qui bougent tout le temps. Pourquoi 4.0 et pas 5 ou 6?  Et surtout les bons citoyens à la vie si vide qu’elle a besoin de se remplir en emmerdant des gens qui font le métier qu’ils fantasmaient de faire, mais bon vous savez ce que c’est hein, la pression familiale et puis sinon vous avez un vrai métier?  Ça s’est passé ce samedimanche des rameaux dans une petite ville du nord-ouest du Bas Rhin mais ça a dû se passer certainement aussi ailleurs. En Lorraine, en Champagne Ardennes ou dans la Creuse. Ce ne sont pas les occasions qui manquent avec la caution fatale d’élus locaux dépassés et la bonne conscience de ces pauvres millions de citoyens à l’abstentionnisme galopant, choqués et qui tous étaient Charlie, ce tristement funeste jour,( Charlie vous vous rappelez non? les bougies, les pleurs, les fleurs, la grande catharsis nationale…) Ah, quand même. Mais tiens quand on gratte un peu on trouve bien quelques trous du cul malodorants à penser que ben oui, bien sûr c’est un drame, mais hein on peut penser qu’ils l’avaient un peu cherché, non? ben non pauvres cons, ben non. Restez dans votre ignorance et croupissez dedans. Nous, nos crayons, nos pinceaux, nos maillets et nos presses, puisque c’est un graveur là dont il s’agit, ben on vous emmerde, on va continuer à dessiner, peindre et graver ce qu’on a envie et pas question de couper quoique ce soit, de toutes façons vos gosses ne viendront pas nous voir trop occupés à rejoindre la cohorte des crétins 4.0 de leurs réseaux pathétiques.  Et allez tiens un petit dessin en hommage à Marlène Schiappa qui pose dans le magazine au lapin iconique…et qui va se faire virer par son patron qui, lui, a le bon goût de poser dans Pif. Un Président de la République dans Pif on hallucine non? C’est Georges Marchais qui doit en pisser de rire en mâchant ses pissenlits par la racine ( car pour info à ceux qui l’ont oublié Pif appartenait à la place du colonel Fabien – ben oui il fallait bien compenser la bonne presse de la rue Bayard, non? -)  Le grand bal des faux culs est bien lancé et il y a une blonde dont le carnet est sacrément rempli jusqu’en 2027. Elle n’a rien à faire, juste à attendre la dernière valse. 

Territoire de joie

Au premier abord , ça a l’air de pas grand chose, ça ne paie pas de mine comme on dit chez Conté. (pas chez Faber Castell ni chez Staedtler parce que je ne connais pas l’équivalent en langue allemande) C’est blanc légèrement cassé avec un côté fin et un côté à grain. C’est une feuille de papier. C’est notre domaine de joie à nous autres dessinateurs et on y est attachés à tous les sens du terme comme Ingmar à son île, comme le berger à son étoile, comme le lapin à sa garenne…

De Moïse im Wololse*

Puisqu’il faut absolument vous faire un dessin pour résumer la situation j’ajouterai quand même un petit discours pour vous convier à la fête Bio de Waldolwisheim où vous pourrez  respecter le onzième commandement dans la bonne humeur et dans le partage…Pas comme chez les autres là, les rapides …Quelle arnaque quand même d’avoir créé un tel concept; “restauration rapide “…Si il y a une importance dans notre quotidien c’est bien autant ce qu’on mange que comment on le mange non? Faut-il être un rien décalé, c’est clair, pour proposer aux gens de venir comme ils sont? ça vous viendrait à l’idée, vous,  d’aller quelque part comme vous n’êtes pas?…Bon, c’est à Waldolwisheim, près de Saverne. C’est dimanche toute la journée…Venez tranquille, on mangera tranquille et on parlera tranquille…comme chaque année depuis que sur un coin de table au réfectoire de l’école Waldorf de Strasbourg j’ai dessiné cette alsacienne avec sa carotte pour l’affiche…
* Moïse à Waldolwisheim ( en alsacien)

Prévert poète bio

Soudain, là, Prévert est arrivé. Celui de l’ “araignée quel drôle de nom pour un pape ” celui aussi qui se moque des vers du plus grand poète national, ceux de “demain sur nos tombeaux les blés seront plus beaux “, en pointant l’ironie sordide qu’il y a dans cette image car le blé ne pousse pas précisément sur les tombes de ceux qui sont morts pour que monte ou descende le cours du blé… Celui avec sa bonne tête à casquette et sa clope sur fond rouge en couverture de son incontournable best seller des cours de collège; Paroles.  Oui , celui-là. On va vers la fin des années trente, c’est l’hiver, dans quelques mois Daladier va revenir de Munich et dira son fameux “les cons si ils savaient”  aux naïfs qui l’accueillent à la descente d’avion pensant avoir la paix pour trente ans…C’est janvier et le grand Marcel Carné débute le tournage d’un film adapté d’un magnifique petit roman de Pierre Mac Orlan publié une dizaine d’années plus tôt sur les difficultés de l’époque. Les allemands de l’UFA n’étaient pas chauds pour la production qui devait se tourner à Hambourg, le Joseph d’Adolf qui régnait en maître absolu sur le cinéma d’outre rhin ne voulait pas d’une histoire de déserteur, préférant le cinéma de Leni Riefenstahl. On le comprend. Frank Capra qui n’est tout de même pas le premier  blaireau venu dans le métier, raconte dans ses mémoires sa convocation à la maison blanche où une copie de “Triumph des Willens ” était projetée afin de lui demander s’ il pouvait faire la même chose tellement ça leur foutait les chocottes… Carné tournera le film au Havre…Et c’est là que Prévert arrive, remaniant le scénario et surtout en créant des dialogues si beaux que l’un d’entre eux va devenir culte. Soudain Prévert est arrivé, même Mac Orlan lui dira sa gratitude, alors qu’il a caviardé son roman original, d’avoir tellement inondé son fameux fantastique social avec tant de poésie.Soudain Prévert a débarqué sur les écrans de cinémas d’une France qui court tout droit vers un drame coloré en rouge noir et blanc et tous les coqs de villages et des quartiers vont se prendre  pour Gabin et son assurance fragile parceque toutes les poulettes tout à coup auront le si beau regard de Morgan et qu’il suffira de le leur dire pour qu’elles ne demandent qu’à être embrassées…- T’as de beaux yeux tu sais …- Embrassez moi …et ce qu’on oublie c’est qu’après le premier baiser elle ajoute:- Embrasse moi encore  !…

Mr et Mme Mné ont une fille

Ben Monique voyons, comme le procédé pour ne plus jamais confondre les deux principales pathologies oculaires aux origines et conséquences différentes de l’être humain. Monique, sa petite jupe de coton en fil d’écosse et ses socquettes, pourra venir avec ses parents au salon du livre de Wesserling plein de gens sympathiques, une centaine au bas mot sans compter les libraires et autres bouquinistes, qui ont qualité d’auteurs  (et autrices sinon Sandrine R. va -encore-nous faire un caca inclusivo nerveux) et qui dédicacent leurs ouvrages au bon peuple du Haut Rhin dans le magnifique cadre de jardins luxuriants. Ce sera un beau dimanche car c’est un bel automne qui s’annonce et une bonne raison de ne pas développer de pathologie oculaire car personne ne s’avisera de vous casser les quelques noisettes que vous aurez pu récolter en chemin. On laisse ce privilège au microcosme germanopratin qui daigne de temps en temps honorer l’Alsace de sa présence lumineuse .Venez comme vous êtes car nous on sera comme on est. c’est à partir de dix heures du matin, dimanche dans le parc …

Autocensure et cornichons

“C’est toujours la même histoire et ce sera toujours la même histoire” comme on dit chez Pagnol. Chaque fois qu’un acte de censure se met en place, ici il s’agit de la publication d’un dictionnaire humoristique chez une filiale d’Editis, groupe qui appartient à Bolloré et dont quelques articles auraient pu déplaire au propriétaire, chaque fois il y a les incontournables pères et mères la pudeur à qui ça fend le coeur d’avouer que l’auteur l’a bien cherché et qu’il savait  ce qu’il faisait. Ben voyons Philippe ( oui je suis un peu saturé du sempiternel “tu parles Charles”.Vous me direz que Léon serait plus approprié dans la rime. Certes, mais Philippe est le seul prénom aussi connoté que Charles, pas besoin d’un M2 en Histoire pour savoir ça. Pour faire plus court on avouera que, franchement Bolloré il a autre chose à faire que s’occuper d’une blague vaseuse qu’un drôle fait sur son compte car son quotidien d’homme d’affaires est rempli de blaireaux puants qui vomissent sur son compte et pissent sur son image. Ses larbins par compte c’est une autre histoire, car il ya toujours une ribambelle de larbins prêts à se faire mousser en dénonçant une atteinte à l’honneur du chef et une autre ribambelle consciente d’agir avant que le larcin non révélé, donc cautionné, ne finisse par les envoyer aux ressources humaines avec un bon de sortie valable dans l’heure. D’habitude ce sont les dessinateurs qui font les frais de ce genre de mesquinerie mais là pour une fois c’est un auteur. Il y en aura d’autres et d’autres fayots délateurs balanceront de la même manière pour sauver leur cul grassement assis dans les fauteuils confortables de maisons d’édition à la ligne éditoriale aussi tiède qu’une pisse de chacal croupissant au pied d’un baobab un jour de tempête. Au fait me direz vous, au fait!…je n’ai pas besoin de dire que j’y viens car on y est. Dans quoi me demanderez-vous? Dans la merde pardi et pas n’importe laquelle, celle de l’appel à l’autocensure, à la critique non acide, à la vacherie bienveillante…à l’irrévérence de bon ton, à la fin des cornichons! J’ai bien dit cornichons et non pas haricots car haricots ne pose pas et ne posera jamais de problème. Cornichons par contre surtout si ils vont par deux et que l’on s’exalte devant la beauté de leur paire… vous imaginez la suite. Il ne va pas couler beaucoup d’eau avant qu’une paire d’éxalté(es) du barbecue et de sa connotation virile, ne trouvent  indécentes les deuxièmes et troisièmes syllabes de ce délicieux cucurbitacé.  Déjà que sur les marchés depuis belle lurette, les boules de neige chocolatées remplacent ce que vous savez…En plein dedans qu’on est. D’ abord on ne l’écrira plus ni ne le dessinera plus, ensuite on ne le dira plus et enfin on ne voudra plus y penser donc on n’y pensera plus.C’est à dire qu’on fera l’effort de l’oublier, cliniquement ça porte un nom ça non?L’autocensure n’est pas une censure moindre que les autres, elle est la pire car elle est celle que l’on s’impose à soi même alors que personne ne vous l’a demandé.

Orwell et le Schpountz

On peut penser que ce covid, là, a fait bien des dégâts matériels certes mais également mentaux. A se demander si les  gentils administrateurs de ce pays ( car il n’a pas suffit de changer l’intitulé de l’ ENA pour que ses thuriféraires disparaissent et deviennent autres que des administrateurs) n’ont pas gardé quelques séquelles qui, combinés aux effets dévastateurs de la canicule, leur ont un peu ramolli la cervelle. Déjà depuis belle lurette la moitié de ce pays utilisait encore l’acronyme ANPE et n’arrivait pas à s’y faire à ce pôle emploi. On en a deux des pôles, celui du nord et celui du sud et même qu’ils sont en train de sacrément se déglinguer…alors nous en balancer un pour l’emploi?… Désormais quand vous traverserez la rue, ce ne sera plus pour un emploi ce sera pour un travail, et comme vous êtes un peu lents à la réflexion et qu’il pourrait vous tomber dessus comme une crise d’identité on vous précise bien que ce travail vous allez le trouver en France qui, comme vous avez du l’apprendre à l’école de la République, est votre Patrie et celle des droits de l’homme, l’endroit où sont vos foyers, vos amis, vos familles. Pas un seul larbin pour, à un moment donné dans la chaîne de commandement, dénoncer l’énormité de la chose. Les mêmes crétins nous ont déjà gratifié d’une transformation du minimum vieillesse en  solidarité aux personnes âgées: S.P.A ! Les chiens perdus apprécieront. Bien sûr il y a le A d’allocation devant mais à la prononciation, il disparaît!  Allez les vieux, couchés, à l’Ehpad ou à la niche!… Ce pays a acquis grâce à quelques petits malinsivres de fatuité et d’intelligence autant que débordants d’incompétence une telle épaisseur dans la connerie qu’on en vient à se demander, à la relecture d’Orwell ( car à votre âge on ne lit pas Orwell, on le relit)  si finalement sa fiction n’était pas un brin gentiment surestimée dans l’horeur. Pagnol qui certes n’était pas Godard mais nous a apporté bien du bonheur quand même résumait bien la situation quand dans la bouche de Charpin il livrait sa délicieuse réplique avec cette intonation inimitable: ” Pôvres, pôvres, pôvres couillons!…”j’ai pris la liberté de le mettre au pluriel…Mais il n’y a pas que pierrot le fou dans la vie, le schpountz c’est bien aussi…